La posture
La posturologie, est une discipline qui étudie la position de l’homme dans l’espace : son équilibre, sa stature, son aplomb, sa stabilité, etc. Elle permet d'établir la connaissance spatiale du soi par rapport à son environnement.
Elle prend en compte aussi bien la capacité de demeurer en équilibre sur ses pieds que la symétrie du corps ou la perception visuelle de l’horizontalité. Ce n’est pas une thérapie à proprement parler, mais plutôt un outil d’analyse ou de diagnostic de l’état de santé.
Elle a un intérêt fondamental pour l’orthodontiste car seul un patient qui se tient droit, du moins équilibré posturalement, peut grandir en symétrie, donc harmonieusement.
Se tenir debout
Pour se tenir debout, l’homme doit lutter contre la gravité et continuellement rechercher l’équilibre. Pour conserver sa verticalité, il doit sans cesse adapter son corps à son environnement en fonction des signaux extérieurs reçus par ses capteurs sensoriels situés dans les yeux, la colonne vertébrale, l’oreille interne et les pieds. Ces signaux sont transmis au cerveau qui, à son tour, envoie des messages aux diverses parties du corps afin que celui-ci « s’adapte » au fur et à mesure aux nouvelles situations.
Si l’information reçue par les capteurs n’est pas traitée correctement, la posture s’avérera inadéquate, ce qui pourra entraîner des dysfonctionnements, voire des douleurs chroniques, dans certaines parties de l’organisme.
Autrement dit, un corps qui « lit » mal son environnement enverra des signaux trompeurs au cerveau. Ce qui créera une confusion dans tout l’organisme. Par exemple, un trouble des muscles occulo-moteur(muscles des yeux) fera qu’on percevra la ligne d’horizon comme étant inclinée. Le cerveau va retransmetre l'information aux pieds qui vont à leur tour, par adaptation, donner la fausse impression que le sol est en pente et causer par la suite des chuttes répétées et à priori innexpliquées.
Selon les posturologues, les ajustements et les compensations du corps devant ces situations peuvent être à l’origine de toute une série de malaises. Ils affirment, de plus, avoir constaté qu’une occlusion anormale (le contact des dents supérieures et inférieures) pouvait avoir une grande influence sur l’équilibre, probablement à cause d’un lien avec le centre de l’équilibre situé dans l’oreille interne.