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Une combinaison entre posture et art dentaire

 

Travaillant en réseau avec d'autres professionnels, nous pouvons conduire une correction à l'occlusion qui soit plus respectueuse de l'équilibre postural. 

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               Tout d'abord : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle est la relation entre le dentiste et l'ostéopathe?

Lorsque l’appareil buccal présente une pathologie (malocclusion, infection dentaire, inflammation musculaire…), le corps crée des zones d'adaptations pour soulager cette pathologie.

De cette adaptation, d'autres troubles peuvent apparaître à distance dans le corps (tensions musculaires) ou psychique (irritabilité, dépression). Ces zones d'adaptation devenues pathologiques de manière chronique entrainent le patient petit à petit dans un cercle vicieux.

 

Au niveau dentaire, ces adaptations entraineront d'autres pathologies qui auront un effet boomerang. Par conséquent, la structure dentaire peut devenir à son tour un frein ou un verrou à l'évolution de l'être. 

 

 

La posture du patient doit être prise en compte dans la stratégie de traitement orthodontique

 

Nous avons vu qu’il existe un lien étroit entre la posture et la manière dont les dents s’emboîtent. L’occlusion  influence la posture par le biais des chaînes musculaires qui parcourent le corps de la tête aux pieds.

 

Une asymétrie de position de la mâchoire due à une mauvaise position dentaire ou à une mauvaise hauteur des dents, même minime, peut entraîner une vrille de la posture, elle-même source de problèmes de dos, d’arthrite, d’arthrose, de tendinites, etc.

 

La prise en charge devient donc plus globale et les dentistes font appel à des osteopathes qualifiés.

L’occlusodontie et l’orthodonthie sont des spécialités qui sont partie intégrante du traitement des syndromes de déficience posturale.

 

 

La santé réside dans une communication et un échange entre toutes les parties de l’ensemble du corps

 

L’ostéopathe, au cours de son traitement, ne va pas uniquement traiter la sphère crânienne. Il est en effet souvent nécessaire de travailler sur l’ensemble du corps pour lui permettre de bénéficier des interrelations structurelles les plus harmonieuses possibles, chacune avec leur environnement, et avec elle même. Il vérifie que toutes les parties du corps s’ajustent convenablement aux modifications de l’occlusion.

 

 

Collaboration entre ostéopathe et dentiste

 

L’ostéopathie peut aider à minimiser les conséquences d’une mauvaise occlusion.

Cependant, aussi longtemps que les dents s’engrènent mal, les corrections ostéopathiques ne peuvent tenir longtemps et les douleurs (dos, muscles, articulations, tendons) reviennent.

C’est pourquoi, une collaboration étroite entre dentiste et ostéopathe est nécessaire pour venir à bout d’un problème de dos ou de posture dont l’origine est une mauvaise occlusion.

 

 

Ostéopathie et appareillage dentaire

 

L’objectif des appareillages est fonctionnel (avoir une occlusion la plus normale possible) et esthétique.

Pour obtenir le résultat recherché, l’orthodontiste utilise des appareils correcteurs pour maintenir des contraintes mécaniques qui obligeront les dents à s’aligner comme il le souhaite.

Cependant il est important de considérer de façon particulière le mécanisme crânien et la mobilité des structures osseuses.

Le crâne est constitué entre autres, de muscles, de nerfs et de pièces articulées et mobiles. La pose de tout appareillage de contraintes rigidifie et altère le fonctionnement du mécanisme crânien et par son intermédiaire, la mobilité de toutes les structures du corps.

 

Les enfants traités en orthodontie manifestent souvent certains signes indiquant clairement que leur système corporel ne parvient pas à gérer les contraintes imposées par l’appareillage dentaire:                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ostéopathie, une aide précieuse

 

Toute modification de la manière dont les dents s’emboîtent (déplacements orthodontiques, pose d’une prothèse, extraction) entraîne une adaptation posturale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Travaillant en réseau avec d’autres professionnels, il est alors possible de conduire une correction de l’occlusion qui soit plus respectueuse de l’équilibre corporel général.

 

 

 

 

 

 

La bouche est un endroit d’intimité où se mêlent affects, sensations primaires, souvent inconscientes, et auxquels nous-autres thérapeutes tentons avec humilité de prêter attention.

Sans faire de généralités, il est important de savoir que les problèmes maxillo-faciaux peuvent avoir une composante « psychosomatique »: le corps exprime physiquement quelque chose qu’il n’a pas intégré, tel un choc psychologique, une agression, stress, deuil… ceci est fréquent!

L’ostéopathe traite des blocages, des tensions, tout en ayant conscience des émotions et des souffrances psychiques sous-jacentes. Le but est d’obtenir un soulagement profond et durable.

L’intervention de l’ostéopathe permet :

 

  • de faciliter l’adaptation posturale ou d’en corriger les désagréments

  • optimiser et accélèrer le traitement orthodontique (à condition que celui-ci travaille dans le sens de la physiologie posturale)

  • éviter/soulager ses effets indésirables d’un traitement orthodontique (maux de tête, douleur cervicale, dorsale, lombaire, bruxisme, fatigue ou trouble du sommeil…) 

  • réeajuster la posture en parallèle d’une reconstruction de l’occlusion

  • traiter un problème d’articulation des mâchoires

  • vérifier que les forces mécaniques de l’appareillage sont bien tolérées dans l’organisme (appareil est trop serré, une prothèse inadaptée)

  • d’ajuster finement les tissus en contrainte (machoire, crâne, appareil locomoteur)

  • maux de tête, sinusite

  • attention dispersée, difficulté de concentration

  • douleurs corporels diffuses, douleurs vertébrales

  • apparition ou aggravation de scoliose

  • nervosité, irritabilité, sommeil perturbé...

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